L'Incroyable Histoire de Wheeler Burden
Selden Edwards
Le Cherche Midi
Wheeler Burden vit à San
Francisco en 1988. Il a donc peu de raisons de se réveiller un beau matin à Vienne en 1897. C'est pourtant ce qui lui arrive, de façon totalement
inexplicable. Totalement démuni, il décide d'aller consulter un jeune thérapeute viennois, Sigmund Freud. Tandis que celui-ci réfléchit à son cas, Wheeler fait connaissance avec la ville où Malher et Klimt révolutionnent leurs arts respectifs. Alors qu'il tombe amoureux d'une jeune Américaine de passage dans la capitale autrichienne, il réalise ce qui est en jeu dans cette curieuse mésaventure : l'incroyable possibilité de changer le destin des siens et, peut-être plus encore, celui de l'humanité toute entière. A quelques kilomètres de Vienne, dans le village de Lambach, vit en effet un petit garçon âgé de 6 ans, nommé Adolf Hitler. Wheeler est néanmoins loin de se douter de tous les risques qu'il encourt et des dangers qu'il y a à vouloir modifier le cours des choses. (4e de couverture)
Voilà un écrivain qui n'a pas suivi les conseils d'Emmett "Doc" Brown ! Dans la lignée de Carlos Ruiz Zafón (L'Ombre du vent, Le Prince de la brume, Marina), Selden Edwards signe un premier roman, bourré d'inventivité, sur les péripéties d'un nouveau Marty McFly.
La Maison sur le rivage
Daphné Du Maurier
Le Livre de Poche
Voilà un écrivain qui n'a pas suivi les conseils d'Emmett "Doc" Brown ! Dans la lignée de Carlos Ruiz Zafón (L'Ombre du vent, Le Prince de la brume, Marina), Selden Edwards signe un premier roman, bourré d'inventivité, sur les péripéties d'un nouveau Marty McFly.
La Maison sur le rivage
Daphné Du Maurier
Le Livre de Poche
En Cornouailles, dans une
très ancienne demeure, un homme cède à la tentation de vérifier les effets
d'une nouvelle drogue mise au point par un savant réputé. C'est le début d'un
long voyage, au cours duquel il va se retrouver plongé dans un passé vieux de
plus de six siècles. Mais les troublantes scènes dont il va être le témoin
invisible sont-elles pure illusion ? Les personnages qu'il croise ne sont-ils
que des fantômes nés de son imagination ? (4e de couverture)
Le Phare
Au large de la Cornouailles
anglaise, Combe Island abrite une Fondation qui permet à des personnalités de
venir jouir de la quiétude de ce lieu coupé du monde et de se ressourcer à
l'iode marin. Outre les résidents permanents, Nathan Oliver, un écrivain de
réputation internationale, y séjourne régulièrement, accompagné de sa fille
Miranda et de son secrétaire Dennis Tremlett. Jusqu'au jour où l'un des
habitants de l'île meurt dans des conditions pour le moins suspectes. Chargé de
mener une enquête discrète, car Combe Island doit prochainement servir de cadre
à un sommet international, le commandant Dalgliesh acquiert très vite la
certitude qu'il s'agit d'un crime. Mais une autre menace, beaucoup plus
insidieuse, guette l'île. (4e de couverture)
Véritable scénario de murder-party, ce classique du roman policier est un Cluedo grandeur nature sur une île battue par les vents. Y sont rassemblés tous les ingrédients du huis-clos par la digne héritière d'Agatha Christie.
Sans faille
Valentin Musso
Seuil
Ils sont cinq. Cinq amis, la
trentaine, qui se retrouvent après plusieurs années pour une randonnée dans les
Pyrénées, le temps d'un week-end. Romuald, le gamin des cités à qui tout a
réussi, a invité Théo, Dorothée, David et Juliette dans son luxueux chalet.
Mais la montagne lui est-elle aussi familière qu'il l'a laissé croire ? Le
groupe s'égare, d'anciennes inimitiés ressurgissent, les secrets de chacun se
font jour. Jusqu'au drame. Impensable. Imprévisible ? C'est du moins ce qu'il
croient, au début. Connaît-on vraiment ses amis ? (présentation de l'éditeur)
Un Dix petits nègres au coeur des Pyrénées ! Glaçant. Chez les Musso, on ne doit pas beaucoup fermer l'oeil de la nuit.
Au service du Palais
Bernard Vaussion et Christian Roudaut
Editions du Moment
Aucun cuisinier n'a servi
autant de présidents français que Bernard Vaussion. Six au total ! Quand il
fait mijoter son premier plat au "château", le locataire de
l'Élysée s'appelle Georges Pompidou. Lorsqu'il y prépare son dernier repas, le
maître des lieux se nomme François Hollande. Entre-temps, le jeune
commis-cuisinier arrivé au Palais en 1974 s'est hissé au sommet des cuisines de
l'État sous Jacques Chirac. C'est à ce voyage "politico-culinaire"
que nous convie Bernard Vaussion. À la première table du pays, chaque président impose son style : la cuisine se
veut "normale" sous Hollande, au pas de charge avec Sarkozy,
conviviale sous Chirac, quasi-monarchique avec Mitterrand, moderne sous
Giscard. "Dis-moi ce que tu manges, je te dirai qui tu es..." Au
fil des pages, on découvre aussi le rôle crucial des premières dames dans ce
domaine : de Claude Pompidou à Valérie Trierweiler en passant par
l'omniprésente Bernadette Chirac. À travers ses souvenirs à la fois émerveillés, drôles et émouvants, Bernard
Vaussion, délié de son devoir de réserve, nous plonge dans l'atmosphère
trépidante des cuisines de la République : le stress des dîners de gala,
l'intimité des repas privés, les vacances au Fort de Brégançon, la vie
mouvementée de la brigade élyséenne... Chef de chef d'État, un métier de
l'ombre que l'auteur dévoile par le menu. (présentation de l'éditeur)
Une biographie culinaire 3 étoiles dans les coulisses des cuisines de l'Elysée et des petites manies gastronomiques des présidents de la Ve République depuis Pompidou. Jouissif !
Comme un chant d'espérance
Jean d'Ormesson
Editions Héloïse d'Ormesson
"Disons les choses avec simplicité, avec une espèce de naïveté : il me semble impossible que l'ordre de l'univers plongé dans le temps, avec ses lois et sa rigueur, soit le fruit du hasard. Du coup, le mal et la souffrance prennent un sens - inconnu de nous, bien sûr, mais, malgré tout, un sens. Du coup, je m'en remets à quelque chose d'énigmatique qui est très haut au-dessus de moi et dont je suis la créature et le jouet. Je ne suis pas loin de penser qu'il n'y a que l'insensé pour dire : "Il n'y a pas de Dieu." Je crois en Dieu parce que le jour se lève tous les matins, parce qu'il y a une histoire et parce que je me fais une idée de Dieu dont je me demande d'où elle pourrait bien venir s'il n'y avait pas de Dieu." (extrait)
"Disons les choses avec simplicité, avec une espèce de naïveté : il me semble impossible que l'ordre de l'univers plongé dans le temps, avec ses lois et sa rigueur, soit le fruit du hasard. Du coup, le mal et la souffrance prennent un sens - inconnu de nous, bien sûr, mais, malgré tout, un sens. Du coup, je m'en remets à quelque chose d'énigmatique qui est très haut au-dessus de moi et dont je suis la créature et le jouet. Je ne suis pas loin de penser qu'il n'y a que l'insensé pour dire : "Il n'y a pas de Dieu." Je crois en Dieu parce que le jour se lève tous les matins, parce qu'il y a une histoire et parce que je me fais une idée de Dieu dont je me demande d'où elle pourrait bien venir s'il n'y avait pas de Dieu." (extrait)
Dans son ode à Dieu à la manière d'un pari pascalien, l'académicien facétieux voulait écrire un roman sur rien, une "idée chère à Flaubert". Et bien c'est, hélas, réussi ! Un chant d'espérance qui n'émerveille pas. Snif.